Avertissement:

Avertissement :

L'enseignement de Jésus invite à une conversion d'esprit et de comportement qui conduit à changer l'orientation de la vie de ceux qui veulent le pratiquer, mais ça peut être un changement progressif. Si en lisant cet enseignement, il vous semble à contre-courant, difficile à pratiquer, contre vos valeurs et vos habitudes, ne le refusez pas, mais gardez-le dans un coin de votre esprit, car il pourra porter ses fruits au bon moment.

dimanche 1 septembre 2013

Orgueil chrétien ?


Suivre Jésus peut-il nous faire sentir meilleur ou supérieur aux autres ?
Cela ne doit absolument JAMAIS être !
Jésus lui-même, le Christ, Fils de Dieu, ne s'est mis au-dessus de personne, mais au contraire il s'est fait le serviteur de tous, ainsi « Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, mais tout disciple bien formé sera comme son maître. » (Luc 6, 40)

« Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Au disciple il suffit d'être comme son maître, et au serviteur d'être comme son seigneur. »
(Matthieu 10, 24-25)

« Ils en arrivèrent à se quereller sur celui d'entre eux qui leur semblait le plus grand. Il leur dit : « Les rois des nations agissent avec elles en seigneurs, et ceux qui dominent sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel. Mais que le plus grand parmi vous prenne la place du plus jeune, et celui qui commande la place de celui qui sert. Lequel est en effet le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Or, moi, je suis au milieu de vous à la place de celui qui sert. »
(Luc 22, 24-27)

« Les apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi. » Le Seigneur dit : « Si vraiment vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous diriez à ce sycomore : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous obéirait.
« Lequel d'entre vous, s'il a un serviteur qui laboure ou qui garde les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Va vite te mettre à table” ? Est-ce qu'il ne lui dira pas plutôt : “Prépare-moi de quoi dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive ; et après tu mangeras et tu boiras à ton tour” ? A-t-il de la reconnaissance envers ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné ? De même, vous aussi, quand vous avez fait tout ce qui vous était ordonné, dites : “Nous sommes des serviteurs quelconques. Nous avons fait seulement ce que nous devions faire.” »
(Luc 17, 5-10)

Il ne faut même pas être orgueilleux de nos actions que nous considérons bonnes.

« Il dit encore la parabole que voici à certains qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres : « Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était Pharisien et l'autre collecteur d'impôts. Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : “O Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, qui sont voleurs, malfaisants, adultères, ou encore comme ce collecteur d'impôts. Je jeûne deux fois par semaine, je paie la dîme de tout ce que je me procure.” Le collecteur d'impôts, se tenant à distance, ne voulait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine en disant : “O Dieu, prends pitié du pécheur que je suis.” Je vous le déclare : celui-ci redescendit chez lui justifié, et non l'autre, car tout homme qui s'élève sera abaissé, mais celui qui s'abaisse sera élevé. »
(Luc 18, 9-14)

Lorsqu'on fait un bien à un autre il faut seulement être heureux d'avoir réussi à lui rendre service. 

Il faut toujours utiliser la miséricorde envers les autres et nous-mêmes parce que nous avons été ou nous sommes comme eux et Dieu utilise toujours la miséricorde avec tout le monde.

« Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, de peur que vous ne vous preniez pour des sages : l'endurcissement d'une partie d'Israël durera jusqu'à ce que soit entré l'ensemble des païens. Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : De Sion viendra le libérateur, il écartera de Jacob les impiétés. Et voilà quelle sera mon alliance avec eux, quand j'enlèverai leurs péchés. Par rapport à l'Evangile, les voilà ennemis, et c'est en votre faveur ; mais du point de vue de l'élection, ils sont aimés, et c'est à cause des pères. Car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables. Jadis, en effet, vous avez désobéi à Dieu et maintenant, par suite de leur désobéissance, il vous a été fait miséricorde ; de même eux aussi ont désobéi maintenant, par suite de la miséricorde exercée envers vous, afin qu'ils soient maintenant eux aussi objet de la miséricorde. Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde. »
(Romains 11, 25-32)

« Comme il est écrit :
Il n'y a pas de juste, pas même un seul. Il n'y a pas d'homme sensé, pas un qui cherche Dieu. Ils sont tous dévoyés, ensemble pervertis, pas un qui fasse le bien, pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre béant ; de leur langue ils sèment la tromperie ; un venin d'aspic est sous leurs lèvres ; leur bouche est pleine de malédictions et d'amertume ; leurs pieds sont prompts à verser le sang ; la ruine et le malheur sont sur leurs chemins ; et le chemin de la paix, ils ne le connaissent pas. Nulle respect de Dieu devant leurs yeux ! »
(Romains 3, 10-18)

Celui qui suit Jésus ne doit condamner personne, mais il doit pardonner tout le monde et guérir tout le monde des passions mondaines qui sont des idoles et des démons.
Jésus a agi ainsi avec Charité et Miséricorde envers nous, et nous devons agir de la même façon envers les autres.

« Les scribes et les Pharisiens amenèrent alors une femme qu'on avait surprise en adultère et ils la placèrent au milieu du groupe. « Maître, lui dirent-ils, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? » Ils parlaient ainsi dans l'intention de lui tendre un piège, pour avoir de quoi l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à tracer du doigt des traits sur le sol. Comme ils continuaient à lui poser des questions, Jésus se redressa et leur dit : « Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. » Et s'inclinant à nouveau, il se remit à tracer des traits sur le sol. Après avoir entendu ces paroles, ils se retirèrent l'un après l'autre, à commencer par les plus âgés, et Jésus resta seul. Comme la femme était toujours là, au milieu du cercle, Jésus se redressa et lui dit : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t'a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur », et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas : va, et désormais ne pèche plus. »
Jésus, à nouveau, leur adressa la parole : « Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière qui conduit à la vie. »
(Jean 8, 3-12)

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